la vieille ville de jérusalem année de fondation

224 Selon l’article 111 de la loi sur l’administration générale des vilayets du 29 Shawwâl 1287/1871 : dans chaque ville ou bourg siège un gouverneur général (wâlî), un gouverneur (mutaṣarrif) et un sous-gouverneur (qâ’immaqâm) et un Conseil municipal. Mais il est bon de préciser que les frontières de ces quartiers n’étaient pas impénétrables et que des chrétiens habitaient dans le quartier musulman, de même que des musulmans habitaient dans le quartier arménien et des juifs dans les quartiers musulman et chrétien. La ville de Jérusalem était représentée par Muḥammad Yûsuf Afandî al-‘Alamî, Jûrjî Afandî, Abû Zakharyâ et ‘Antâbî Afandî 216. Parmi les biens des waqfs khayrî, se trouvaient 23 bayts, parmi ceux des waqfs al-akhra (Dôme du Rocher) 3 dukkâns et un furn (four) 87. Le tribunal civil et criminel du sanjak est présidé par le cadi et composé de trois membres musulmans et de trois non musulmans, en qualité de juges. ‘Abd al-Laṭîf 218. 54Par ailleurs, ce quartier renfermait un certain nombre d’institutions religieuses mais aussi culturelles, éducatives et médicales qui appartenaient à différentes confessions chrétiennes mixtes (c’est-à-dire locales ou venues d’Europe) - qui jouaient et jouent encore aujourd’hui un rôle très important sur le plan religieux et politique à Jérusalem 108. 97Durant cette période, le terme de « wilâya » de Jérusalem est devenu caduc. Au nord-ouest de la Maḥallat al-Sharaf et au sud de la Maḥallat al-Qarrâ’în, de chaque côté de Ṭarîq Bâb al-Silsila se trouvait la Maḥallat al-‘Asalî baptisée en l’honneur de la famille al-‘Asalî 158. 105 Voir, par exemple, Baedeker, 1893, p. 76-77 ; Finbert, 1955, p. 349 ; Hachette, 1956, p. 496. 37 Voir sijill378, 21Ṣafar 1307/1889, p. 209. Méa Shéarim (lit. « Toutes les grandes dârs comprennent des ‘ulwîs et des suflîs, le suflî est constitué d’une cour ayant sur son côté ouest une maison et une grande écurie (âkhûr), dont les voûtes sont partiellement détruites et à l’intérieur desquelles on trouve un puits d’eau. 4Enfin, nous examinerons la structure urbaine de la ville de Jérusalem et ses liens administratifs avec le pouvoir central de l’Empire ottoman, à savoir Istanbul. Les quartiers de Jérusalem étaient : le quartier juif situé au sud-est de la ville, le quartier chrétien à l’ouest (ce quartier abritait plusieurs groupes chrétiens comme les Arméniens, par exemple) et enfin, le quartier musulman qui occupait le reste de la ville. Cependant, à la suite de dissensions intestines, les Hasmonéens demandent l'arbitrage des Romains, et en 63 av. À l'origine, il était beaucoup moins étendu qu'aujourd'hui et ne comportait qu'un bloc de bâtiments qui existe toujours. Et pourtant, à cette époque, la province aurait tiré profit d’un dirigeant sérieux. Baedeker écrit que, jusqu’en 1893, « les juifs ont plus de 70 synagogues parmi les établissements de bienfaisance (outre les nombreux hospices pour pèlerins et indigents), les séfarades possèdent un hôpital, les ashkénazes une grande école et une école industrielle entretenue par l’Alliance israélite, une école de jeunes filles, le nouvel hôpital Rothschild et quelques établissements allemands »101. Pour comparaison, ces chiffres avaient doublé vers la fin du mandat britannique en 1948, atteignant environ 164 330 personnes, dont 65 010 musulmans et chrétiens, et 99 320 juifs. Puis, un certain nombre d’Européens se sont établis dans la province de Jérusalem, et en particulier, dans la ville-même. 79La population qui est arrivée à Jérusalem était formée de trois catégories : il y avait d’abord ceux qui venaient des régions musulmanes et en particulier les musulmans du nord de l’Afrique qui s’installaient en Palestine suite à l’arrivée des puissances coloniales. Raymond, 1985, p. 135-329. Voir aussi, CAND, série A, N. 137. plan 3). Jour ou nuit, ses pprtes ne se ferment jamais pour le million de visiteurs que la vieille ville attire chaque année. 103 Voir, par exemple, sijill 364, Sha‘bân 1292/1875, p. 268 ; sijill 374, 21 Rajab 1305/1887, p. 150 ; sijill 378, début Ṣafar, 1306/1888, p. 81 ; sijill 378, 8 Dhû al-Qa‘da 1306/1888, p. 166 ; sijill 378, 29 Muḥarram, 1307/1889, p. 191. Selon Abdel nour, le ḥûsh « désigne à l’origine une cour et souvent aussi une basse-cour. Cela a pu être accompli dans les centres des provinces grâce à l’influence du Conseil d’État fondé par le gouvernement égyptien lorsqu’il était présent en Syrie et en Palestine, de 1831 à 1840. Citons également le couvent Mâr Yuḥanna al-Mi‘madân (Jean-Baptiste), qui se trouve entre la Suwayqat ‘Allûn et la rue qui mène au quartier chrétien. 10Jérusalem est située sur des montagnes appelées « montagnes de Jérusalem ». Cette description établit très clairement que le quartier était entouré par des secteurs résidentiels non juifs. Après la conquête de Jérusalem en 1967, le gouvernement israélien entreprit de reconstruire le quartier juif et la synagogue ‘Hourva est un des fruits de ce vaste programme entrepris il y a des années déjà. De plus, la région a souffert de catastrophes naturelles telles que l’épidémie de choléra. 85Parmi les études les plus fiables réalisées sur la population de Jérusalem au cours de la seconde moitié du XIXe siècle figurent celles de Schölch. 84 Dumper , 1992a, p. 221; Dumper, 2002, p. 80. 77 Voir Sijill 378, 9 Jumâdâ II 1305/1887, p. 17; Sijill 378, 21 Ṣafar 1307/1889, p. 209. 49Avant 1850, la communauté juive de Jérusalem était, en grande partie, d’origine séfarade. Les différentes tâches du mukhtâr figuraient aux registres des cadis de Jérusalem. Le consul russe a en effet affirmé que ces statistiques étaient exactes dans une certaine mesure, parce qu’elles ne recensaient pas uniquement les contribuables d’après la collecte des impôts, mais incluaient aussi tous les ressortissants de la Sublime Porte et la population des tribus, y compris les nourrissons et les vieillards. 135, p. 170-190. En effet, jusqu’à la promulgation de la loi sur les vilayets en 1864, à la suite de laquelle la province est devenue officiellement mutaṣarrifiyya, les termes wilâya et mutaṣarrifiyya étaient synonymes. 194 Sijill 341, 1274/1857, p. 47; sijill 346, 1279/1862, p. 63-64; sijill 348, 1283/1866, p. 45. D’autre part, les informations fournies par ces documents nous permettent également de distinguer les autochtones des étrangers, comme par exemple Handal b. Isḥâq, qui était originaire d’Australie 58 ou Sârâ b. Mayrîn qui venait des États-Unis d’Amérique 59. 3, p. 23-24. 28Les maisons de la ville de Jérusalem étaient bâties en pierre 47 et se distinguaient par leurs murs à l’aspect irrégulier. 47On peut aussi noter dans ces registres que les locataires juifs de biens waqfs musulmans sont plus nombreux dans la Maḥallat al-Sharaf, voisin du quartier juif. 25L’artère principale de Jérusalem intra-muros, selon al-Ḥanbalî, était la rue Khaṭṭ Dâwûd, qui conduisait aux différents marchés. Le 8 février 1870, le consul Sieukiekwics a écrit dans son rapport à propos de la nomination de Kâmil Bâshâ au poste de gouverneur de Jérusalem : « Il y a quatre mois que Kâmil Bâshâ a pris possession du gouvernement de la Palestine.. la situation actuelle du gouvernement de la Palestine.. » 195. 159 Pour cette révolte, voir Manna‘, 1995, p. 77-80 ; Tûmâ, s. d., p. 92-96 ; Kimmerling, 1994, p. 3-36. Dumper, 1992b, p. 152 ; al-Tâzî, 1972, p. 26 ; Tibawi, 1978, p. 35. Voir aussi Ottosson, 1988, p. 231-239. Notons aussi qu’à la fin du XIXe siècle, les populations juives de diverses origines (ashkénaze, séfarade et maghrébine), et surtout les ashkénazes, ont acheté des biens immobiliers et fondé des waqfs pour ces biens, tant à Jérusalem intra-muros qu’à Jérusalem extra-muros102. 40 Al-Ḥanbalî, 1973, p. 53. Elle est restée depuis ce temps un labyrinthe embrouillé de petites ruelles qui s’étendent sur une superficie d’environ un kilomètre carré. 203 Filasṭîn, N. 240-37, 15 Ayâr 1913, p. 1. 75La révolte populaire contre le gouvernement de Muḥammad ‘Alî Bâshâ en 1834 159 et les représailles qui ont suivi, comme, par exemple, l’ordonnance d’une punition collective des habitants et l’enrôlement forcé dans l’armée, ont entraîné non seulement des pertes de vies humaines mais également la fuite de milliers d’habitants de ces régions 160. Leur quartier se trouvait sur la route de Jaffa à un kilomètre à l’ouest de Bâb al-Khalîl. Chaque brique et chaque pierre sont imprégnées par l’histoire. 47 Par contre, à Damas, les matériaux utilisés dans la construction des maisons sont fragiles : « le bois pour la charpente des murs et le solivage des toitures, l’argile, sous forme de briques crues pour le remplissage des murs, la chaux éteinte associée à d’autres matériaux pour la confection des enduits de protection des terrasses et des murs, résistaient mal aux agressions climatiques, et plus simplement à l’usure du temps si les murs construits avec soin pouvaient durer plus de deux cents ans » ; Pascual, 1990, p. 387-388. Car d'ordinaire, ce sont des milliers de pèlerins venus du monde entier qui arpentent la Vieille ville. ». Les fondations de la Jérusalem moderne Première construction hors les murs de Jérusalem Au XIX siècle, quelque 15 000 Juifs, Chrétiens et Musulmans vivent côte à côte dans l’enceinte de la Vieille Ville. La maḥalla a été fondée en waqf à l’époque ayyoubide au profit de la communauté maghrébine. À titre d’exemple, on y trouve parmi les waqfs ahlî : une dâr appartenant au waqf Ḥasan al-Ḥusaynî ; 2 dârs appartenant au waqf Muḥammad Quṭṭîna ; 10 dârs appartenant au waqf ‘Abd al-Jawwâd al-‘Asalî ; 2 dârs appartenant au waqf Muḥammad al-Mûqit ; une dukkân appartenant au waqf Kamâl Abû Sharîf ; la moitié d’une dukkân et le quart d’une autre dukkân appartenant au waqf ‘Abd al-Qâdir al-Quṭub, deux makhzans (entrepôts) et demi, 6 dukkâns et 8 dârs appartenant au waqf Karîm al-Dîn al-Nimrî ; une dâr appartenant au waqf Ḥasan al-Ḥusaynî ; une dâr et une dukkân appartenant au waqf Muḥammad Quṭṭîna ; 3 dârs appartenant au waqf al-‘Asalî ; la moitié d’une dâr appartenant au waqf Aḥmad al-Mûqit 88. Voir aussi sijill 402, 1327/1909, p. 306-310. 144 Voir sijill 341, 17 Rabî‘II 1274/1857, p. 13 ; sijill 342, 13 Rajab, 1275/1858, p. 63 ; sijill 351, 10 Jumâdâ I 1282/1865, p. 107 ; sijill 368, début Rajab 1297/1880, p. 25 ; sijill 371, 26 Muḥaram 1307/1889, p. 191 ; sijill 378, 24 Sha‘bân 1304/1885, p. 99 ; sijill 379, 17 Rabî‘ II 1308/1890, p. 122 ; sijill 397, 7 Rabî‘ II 1321/1903, p. 157 ; sijill 408, 8 Dhû al-Ḥijja 1329/1911, p. 74. 128 Sur les causes et la nature de ces conflits et le rôle du gouvernement ottoman et des consulats étrangers, voir Aqo, CPC, Turquie-Jérusalem, vol. 21 Baedeker, 1893, p. 33; Miquel, 1961, p. 9; Mawsû‘at al-mudun al-Filasṭîniyya, 1990, p. 595. 188 Sijill, 358, au début Rajab 1287 /1871, p. 7; sijill 358, 17 Dhû al-Qa‘da 1287/1871 p. 53; sijill 358, 24 Dhû al-Qa‘da 1287/1871, p. 55-56; sijill 358, 29 Rabî‘ II 1288/1871, p. 70-71. Pour la localisation de la ville de Jérusalem, voir ṬÛṬAḤ, 1923, p. 92. Les Éthiopiens possédaient le couvent al-Ḥabash, situé à côté de l’église du Saint Sépulcre. En effet, les premiers disaient être les descendants de ‘Adnân alors que les autres s’étaient attribué Qaṭṭân pour ancêtre. 206 Aqo, Turquie-Palestine, CC, vol. 85 ‘Ârif, 1953, p. 490; ‘Ârif, 1992, p. 431-432. Les fondations de la citadelle de Jérusalem ont été construites il y a un millier d’années après l’ère du Roi David par les dirigeants hasmonéens d’Israël (de la dynastie des Maccabées). Vieille ville de Jérusalem et ses remparts *, British School of Archaeology in Jerusalem, Présentation de la vieille ville de Jérusalem, Parrot André et Kathleen M. Kenyon, Jerusalem : Excavating 3000 Years of History, Murailles de la vieille ville de Jérusalem, Tour de David (ou Citadelle de Jérusalem), grottes de Nahal Me’arot / Wadi el-Mughara, Portail de l’architecture et de l’urbanisme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Remparts_de_Jérusalem&oldid=180579194, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Protection du patrimoine/Articles liés, Portail:Architecture et urbanisme/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Ils recevaient des donations de l’empereur d’Éthiopie comme, par exemple, 200 000 tâlira de la part de l’empereur Manlîk en 1905 121. Vers les années 1880, bon nombre d’entre eux se sont déplacés dans un secteur que l’on appellera plus tard marché d’Hébron, car nombre de ses habitants étaient originaires d’Hébron. 42La petite superficie de la Maḥallat al-Yahûd (quartier juif), mentionnée dans les registres des cadis de Jérusalem 79, a souvent été constatée par les voyageurs occidentaux. 177-180, vol. Tags: Jérusalem Israël Vieille ville carte Palestine balagan monbalagan focus Histoire d'Israël HIstoire Israël Visiter Jérusalem quartiers de Jérusalem. Fondé en 1895, ce couvent est situé dans le quartier connu sous le nom de quartier des Maronites, entre la Suwayqat ‘Allûn et le quartier arménien 118. 11, vol. 89 Waqf 2/18,3/1918/13 ; 2/43,3/1931/13 ; 2/46,3/1932/13 ; 2/24,3/1926/13 ; 2/26,3/1927/13 ; 2/27,3/1927/13 ; 2/22,3/1923/13. 73Dans la vieille ville de Jérusalem, au sud des quartiers mentionnés plus haut, et donc dans la partie sud-est de la ville, il y avait des maḥallas très connues, parmi lesquelles nous pouvons citer la Maḥallat al-Maghâriba (quartier des Maghrébins) située à l’ouest et proche du Ḥaram al-Sharîf 153. La Vieille Ville de Jérusalem a été un centre culturel, religieux et historique pendant des millénaires, depuis l’époque des rois de Judée, pendant le règne des Romains, durant l’Empire Islamique et jusqu’à aujourd’hui avec l’Etat d’Israël. plan 3). Différentes institutions de biens waqfs musulmans existaient aussi au cœur des quartiers non musulmans. Ibrâhîm Pacha a succédé à Ra’ûf Pacha de 1890 à 1897, soit une période de 7 ans, ce qui témoigne également d’une bonne stabilité. Tout cet engrenage a largement contribué à modifier le système administratif, social et économique de la ville. 130, p. 107-148 ; vol. 7Le développement de Jérusalem intra-muros n’est pas très différent de celui des autres villes arabes étudiées par les historiens contemporains comme, par exemple, André Raymond dans ses nombreux écrits sur les villes arabes de l’époque ottomane 4. Mais, entre 1897 et 1908, cinq gouverneurs se sont succédés. 70Le quartier musulman 139 occupait à la fois le nord, l’est et le sud-est de Jérusalem intra-muros donc la plus grande partie de la ville à l’intérieur de la muraille (cf. 20• A ces sept portes on doit ajouter Bâb al-Jadîd (Porte Neuve) située dans la partie nord de l’enceinte. 114Les Conseils de Jérusalem ont joué un rôle très important dans l’administration de cette Ville Sainte. Par contre, des sources israéliennes sur ce sujet et notamment les rapports de l’historien Ben-Arieh ont avancé des chiffres plus importants pour Jérusalem la même année, soit 75 000 individus dont 50 000 juifs. Selon les articles du journal en hébreu Ḥebrût 204, qui rapporte les propos de Mahdî Bey lors de sa visite d’une des colonies, en présence des délégations de toutes les colonies avoisinantes, telles Jadîrah, ‘Aqrûn, Milabis et Yâfâ, le gouverneur leur a dit : “Vous avez entendu dire que des gens répandent des rumeurs comme quoi le gouvernement est contre le sionisme, je vous certifie que cela n’est pas vrai, parce que nous, les Turcs, nous avons connaissance des objectifs des juifs de ce pays, qui ne sont pas politiques, mais seulement religieux parce que ces terres ont une sainteté pour eux et que ce sont les terres de leurs pères et grands-pères. L’article 113 de la loi sur l’administration générale des vilayets du 29 Shawwâl 1287/1871 nous donne les détails suivants : « Les membres du Conseil municipal doivent être propriétaires et sont choisis dans toutes les communautés. L’église du Saint, Sépulcre, qui avait une grande importance pour toutes ces communautés, était le sujet de litige le plus fréquent. Nous prendrons comme exemple le rôle du mukhtâr (médiateur) et du majlis al-ikhtiyâriyya (Conseil des hommes sages) dans les quartiers mais aussi dans le système judiciaire comme dans la maḥkama al-shar‘iyya (tribunal religieux). 2, p. 280-281. Par contre, deux ans plus tard, Yâsîn b. Muḥammad al-âlḥânî était le premier mukhtâr de la même maḥalla73. Dans le journal Filasṭîn, on constatait le besoin d’un gouverneur d’une grande rectitude morale qui saurait prendre ses responsabilités et diriger la Palestine vers le bien et le progrès : « Par des accords étonnants, le précédent gouverneur de Jérusalem est arrivé dans cette province le 13 janvier 1913 et a occupé directement le poste pendant 13 jours seulement. Le journal al-Bashîr nous révèle également que le sultan Abdul-Ḥamîd l’a nommé ministre en 1892 198. Il n’était plus seulement question de mainmise sur la région montagneuse, mais de la ville de Jérusalem. Un tribunal civil et criminel est institué dans le chef-lieu du sanjak. Au début du mandat britannique, et plus exactement en 1922, la population de Jérusalem était d’environ 60 000 individus, dont 14 000 musulmans, 15 000 chrétiens et 31 000 juifs. Par ailleurs, l’historien israélien Ben-Arieh affirme que la numérotation des maisons et boutiques de Jérusalem date de la période du mandat britannique 53. 94Durant la période de 1858 à 1917, la province de Jérusalem a subi une déstabilisation administrative, dépendant tantôt de Damas, tantôt de Beyrouth ou d’Istanbul, alternant entre un rattachement direct à Istanbul et un rattachement indirect à Beyrouth et Damas. 115L’Empire ottoman a promulgué, en 1848, une ordonnance spéciale pour mettre en place les Majlis idâra (Conseils administratifs) des provinces ottomanes. Par exemple, en 1317/ 1899, Ḥâyim b. Hârûn était le nâ’ib du premier mukhtâr et Isḥâq b. Mûsâ b. Isḥâq était le deuxième mukhtâr de leur communauté74. La Maḥallat al-Sharaf 154, à l’ouest 155 a été baptisée ainsi en l’honneur de l’un des hommes les plus importants du pays, Sharaf al-Dîn Mûsâ, dont les descendants sont surnommés Banû al-Sharaf (les fils de l’honneur). Il faisait aussi des tournées dans les régions pour collecter l’impôt et pour s’enquérir des conditions des gens de la wilâya. 12 ‘Ârif, 1992, p. 430. On peut citer, par exemple, la révolte populaire contre le gouvernement égyptien en 1834, les conflits entre habitants musulmans sous la bannière Qays et Yaman, l’absence de sécurité suite à des « affrontements entre civils » et les raids des bédouins. 9 ‘Ârif, 1992, p. 430. 24Citons également le Sûq Khân al-Zayt ou Sûq al-Ṭabbâkhîn, deux noms désignant le même endroit, « le marché de l’huile ». ». Elle courait de la Porte al-Silsila, l’une des Portes du Ḥaram al-Sharîf, jusqu’à la porte al-Miḥrâb, aujourd’hui connue sous le nom de Porte al-Khalîl (Hébron). Cette maison a été construite sur un terrain acheté à ‘Abd al-Raḥmân Ḥadûta pour la somme de 3 000 livres françaises. 151 Cette maḥalla est mentionnée dans le sijill 379, 11 Rabî‘ I 1308/1888, p. 108 ; sijill 378, 30 Rabî‘ II 1306/1886, p. 112. 23, p. 130-133 ; vol. Il ne doit pas avoir moins de 30 et plus de 70 ans. 139 Le voyageur français Amédée (le Révérend Père de Damas) a appelé ce quartier « quartier turc » : « Vraiment, plus nous avançons dans notre visite des quartiers, plus nos découvertes apportent de tristesse à nos cœurs. 32 Golvin a fait une étude très détaillée sur le Sûq al-Qaṭṭânîn. 56 Sijill 368, début Rajab 1297/1880, p. 26-28. Ils ont été les premiers à construire en dehors des murs de la vieille ville, vers 1856. 38Le 21 Ramaḍân 1307/11 mai 1890, Yûsuf b. Isḥâq b. Sulaymân et Shû‘â b. al-Yâw b. Shumwîl, tous deux mukhtârs des juifs ashkénazes (al-yahûd al-siknâz) de Jérusalem ont assisté au Majlis al-shar‘ al-sharîf bi-maḥkamat al-Quds al-shar‘iyya en tant que témoins. 20 Miquel, 1961, p. 9; Mawsû‘at al-mudun al-Filasṭîniyya, 1990, p. 595. 99Les sâlnâmas de l’État ottoman ont consigné la séparation de la province de Jérusalem dès 1873 : Quds sharîf sanjaghî mustaqildir idâra (administration séparée du sanjaq de Jérusalem) 186. Selon lui, « le dâr est un bâtiment indépendant, bien délimité, composé de plusieurs espaces au rez-de-chaussée et à l’étage, qui s’organisent autour d’une cour ; il regroupe donc un espace découvert, la cour, pour le délassement et des espaces bâtis propres à y loger. 207 Voir al-Munâdî, N. 10, 10 Nîsân, 1912, p. 1-2. 102Les rapports et les courriers du Consulat français à Jérusalem ainsi que les registres du tribunal religieux 193 de Jérusalem nous ont fourni un certain nombre d’informations à ce sujet. 143 Voir, par exemple, Amédée, 1866, p. 160 ; Baedeker, 1893, p. 22-23. 222 Selon l’article 90 de la loi sur l’administration générale des vilayets du 29 Shawwâl 1287/1871, les décisions de ce Conseil sont consignées en maḍbaṭas qui sont transmis au mutaṣarrif (gouverneur). 7 Al-Ḥanbalî, 1973, vol. L’historien Davis, qui rapporte également des chiffres sur la population de Jérusalem d’après les statistiques officielles ottomanes de 1905, indique que l’ensemble des sujets ottomans à Jérusalem en cette même année était de 32 400 dont 11 000 musulmans, 8 000 chrétiens et 13 400 juifs. 54 Sijill 342, 9 Rajab, 1275/1859, p. 61. À titre d’exemple, citons la déclaration du gouverneur de Jérusalem Thurayâ Bâshâ qui a affirmé que le bilan des « affrontements entre civils » dans le seul département de Naplouse s’élevait à 1500 tués pour la période du mandat du gouverneur précédent, Kâmil Bâshâ (1854-1855) 162. Les étrangers venus à Jérusalem - surtout à l’époque du gouvernement de Muḥammad ‘Alî Bâshâ (1831-1840) - ont définitivement élu domicile dans la ville puisqu’ils étaient devenus ottomans et donc libres d’acheter des biens-fonds, à tel point que les habitants de Jérusalem se sont plaints de l’inflation des prix des biens-fonds et des loyers.

Crédit Mutuel Mobile, Jimmy Jean-louis Netflix, Genius Inc Otome Game, Venom Vs Carnage Critique, Réchauffement Climatique Synonyme, Mariés Au Premier Regard 2021 Episode 1 Streaming,

Les commentaires sont fermés.