l'évangile de jean

Le texte johannique ne mentionne aucun exorcisme et présente un faible nombre de miracles[n 17] dont la majorité lui sont propres : ainsi l'eau changée en vin à Cana[v 31], la Guérison à la piscine de Béthesda[v 32], la guérison d'un aveugle-né[v 33] et la résurrection de Lazare[v 34]. Barton, Stephen C. (2008). L’Évangile selon Jean est construit sur le principe de la dualité. ». Dans cet évangile, Jésus apparaît comme conscient d'avoir préexisté aux côtés de Dieu avant son ministère terrestre ; ses discours, centrés sur lui-même, tournent autour de sa personne et de sa relation personnelle à Dieu et à ses disciples[74] là ou dans les trois autres évangiles, les paroles de Jésus, centrées sur Dieu, portent sur le Père et l'arrivée imminente du « Royaume de Dieu »[75]. Néanmoins, une majorité de ceux-ci s'accordent sur un découpage en deux temps, introduit par un prologue et terminé par un épilogue[4]. Le Fils de Dieu avait le pouvoir de laisser sa vie et le pouvoir de la reprendre. Ce prologue et cet épilogue encadrent le récit proprement dit, composé de deux grandes parties : respectivement la révélation du Christ devant le monde et la révélation du Christ devant ses disciples[5], que l'exégète Raymond E. Brown appelle le livre des Signes (ou miracles) et le livre de la Gloire[6],[7]. Évitant ainsi une possible démonstration de supériorité du Baptiste ; cf. Ces doutes se fondent sur les différences linguistiques du grec à l'intérieur même de l'évangile, sur les ruptures et les incohérences constatées dans certains passages, sur les répétitions du discours aussi bien que l'insertion de séquences hors de leur contexte, ce qui suggère plusieurs auteurs. Jean a parlé de plusieurs occasions lors desquelles Jésus indiqua dogmatiquement que, de Lui-même, Il ne pouvait rien faire ; que c’était le Père qui agissait (Jean 5:19, 30). La petite taille du fragment P52 fait que, bien qu'une restitution plausible puisse être faite pour la plupart des quatorze lignes présentes, il n'est guère utilisable pour l'analyse textuelle[49]. Il développe un vocabulaire qui lui est propre en usant d'une terminologie — « aimer », « connaître », « témoigner », « juger », « le Père », « la vie », « le monde », « les juifs »[n 23] — qu'on ne retrouve guère dans les synoptiques qui développent d'autres thèmes — le Royaume /le Règne, le baptême, l'évangile, la parabole, la prière — qu'on ne retrouve quasi pas dans le dernier évangile[93]. Il se peut qu'il y ait eu un déplacement de l'école johannique de la Syrie vers l'ouest et la région d'Éphèse[59]. Celui-ci, écrit en grec, comme l'ensemble du Nouveau Testament, constitue une sorte de méditation sur la personne de Jésus-Christ, depuis la création du monde jusqu'à son Incarnation. Cependant, ici, elle se trouve dépassée[n 19], « puisque la chair elle-même, réceptacle et symbole du mal, est comme spiritualisée par l'incarnation du Verbe »[84]. �b��yO���2�S�E���U�"�~�. Sa valeur documentaire dans la quête du Jésus historique, longtemps dépréciée, a été revue à la hausse par l'exégèse historico-critique moderne[85]. Par conséquent, la scène de la prière dans le jardin de Gethsémané n'est pas décrite dans cet évangile. Certains chercheurs continuent cependant à voir une proximité entre le récit johannique et les productions issues de la gnose et expliquent, pour certains, cette proximité par l'hypothèse de sources communes d'inspiration de Jean et des gnostiques dans la littérature apocalyptique juive[83]. Fruit d'une vraisemblable élaboration en milieux johanniques[61] mais écrit pour toute la communauté chrétienne (et pas simplement pour la communauté johannique)[62], le quatrième évangile se distingue singulièrement des évangiles synoptiques, proposant une structure, une vision et un objet propres qui ont souvent été étudiés[63]. L’Évangile de Jean offre une perspective unique de la compassion de Jésus, de Son amour, et de la nature de Son message. Il fallait le traduire de nouveau, dans le respect de son contexte - à la fois grec et sémite - pour que se révèle sa brûlante actualité. Toutes ces raisons militent en faveur du fait que la communauté destinataire de l’évangile johannique vivait hors de … Ainsi, pour le quatrième évangile, l'histoire de Jésus dans son intégralité doit être lue à partir de l'affirmation selon laquelle il est la Parole de Dieu faite chair[90]. À travers l'épisode qui voit les disciples de Jésus chassés hors de la synagogue. Le texte est considéré comme le résultat du travail successif d'un premier évangéliste auteur du corps du texte puis d'un autre auteur — ou réviseur — (peut-être plusieurs) qui y a fait des ajouts mais avant que l'évangile soit mis en circulation[97]. <>stream Suivant en cela la tendance antique qui faisaient volontiers de personnages connus les auteurs de textes importants afin de favoriser leur autorité et leur diffusion ; cf. C'est seulement dans l'épilogue du texte, au chapitre 21, qu'il est question d'un « disciple bien-aimé » qui en serait l'auteur[8]. La phase de la rédaction initiale par l'évangéliste, peut-être un disciple du disciple bien-aimé, plus hellénisé que ce dernier, vivant peut-être dans la diaspora. […] Ainsi, en effet, il ne se confesse pas seulement voyant et auditeur, mais aussi écrivain, dans l’ordre, de toutes les choses merveilleuses du Seigneur »[56]. On affirme souvent que c'est en s'appuyant sur celui-ci qu'a été produite la doctrine de la Trinité. Cependant, Paul Veyne estime pour sa part « qu'il est […] difficile de ne pas ressentir l’authenticité brûlante du témoignage oculaire de Jean, qui donne le sentiment de la réalité, du vécu », notamment par des différences factuelles qui le distinguent des trois synoptiques[70]. 02 Il était au commencement auprès de Dieu. L'incompatibilité de ce texte avec les synoptiques ainsi que la date tardive de sa rédaction semblent à Geza Vermes[17] et à d'autres exégètes comme Hans Conzelmann[68] rendre impossible l'attribution de ce texte à un témoin oculaire de la vie de Jésus de Nazareth. Selon ce qu'en rapporte Eusèbe de Césarée[34] un siècle et demi plus tard, Irénée se réclame du témoignage de plusieurs presbytres[35] dont Papias de Hiérapolis et Polycarpe, évêque de Smyrne mort en 155, qu'il aurait connu enfant[16] et entendu mentionner sa relation avec le disciple Jean[36]. Apparemment simple, le quatrième évangile est en fait d'une grande subtilité[60] et plusieurs autres traits stylistiques le caractérisent encore. C'est le premier à atteindre le tombeau[v 3]. On trouve dans l'évangile de Jean sept mentions de l'amour du Père pour son Fils bien-aimé : 3 : 35 ; 5 : 20 ; 10 : 17 ; 15 : 9 ; 17 : 23, 24, 26. Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean. On peut ainsi relever une série de particularités propres à l'évangile johannique, mais aussi un certain nombre de similarités avec les synoptiques[66]. Jean, inspiré par le St Esprit a sélectionné sept miracles pour illustrer un enseignement pédagogique sur la foi. Les exégètes modernes ont posé le problème de l'attribution du texte qui s'inscrit dans le cadre plus large de l'attribution des différents écrits johanniques, dans un débat qui reste nourri[9]. L’évangile de Jean se caractérise par 3 grandes particularités : 1) l’auteur aime les grands ensembles unifiés : on ne trouve pas de récits rapides de miracles, comme chez Marc par exemple (4 dans le seul chap.1, 3 dans le seul chap. Nom que l'on donnait à cette époque au retour du, Plusieurs ouvrages ont été entièrement consacrés à ce sujet afin d'identifier des germes possibles d'. Mais ce postulat n'est pas démontrable[n 9]. Celui-ci peut correspondre aux différentes strates de composition du texte : celui-ci, tout en exposant le contexte propre au ministère public de Jésus, peut, dans un deuxième sens, témoigner de la situation de la communauté de ses disciples. Le troisième passage présente un motif particulier de l'amour du Père pour le Fils : « A cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie afin que je la reprenne » (10 : … 13-20). Cette discussion sur les aloges est le seul exemple connu d'une attribution primitive divergente de la tradition ultérieure[43]. La désignation change, mais l’idée demeure, et même elle se précise. Jésus commence à partager ce qui est réuni. Premièrement, mais sans que l'on puisse le déduire avec certitude, d'après l'évangile de Marc, Jean ne serait pas mort à Éphèse à un âge avancé mais précocement en martyr[v 11], peut-être avec son frère Jacques sous le règne d'Hérode Antipas[v 12]. Évangile de Jean 12, 20-33 L’Heure est venue. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. Les disciples eux-mêmes trouvent le discours dur et difficile à comprendre, ce qui peut provoquer l'agacement de Jésus[74]. Le regard que selon Jean porte sur la « mère de Jésus » - qu'il ne nomme jamais Marie - est positif quand, dans les synoptiques, Jésus manifeste une réserve qui confine parfois à l'hostilité à l'égard de sa famille, y compris sa mère[78]. Depuis cette époque, pour la tradition chrétienne, l'auteur en est l'apôtre Jean, fils de Zébédée. Le « nouveau Moïse » apparaît même supérieur, qui affirme : « C'est de moi qu'il [Moïse] a écrit »[v 21]. Au IVe siècle, Épiphane de Salamine (~315 - 403) rapporte que la secte des aloges attribuait le quatrième évangile au gnostique du IIe siècle Cérinthe et refusait de l'attribuer à Jean tout comme l’Apocalypse[40]. Cet article fait partie d'une suite de méditations sur le sujet : Notes sur l'évangile de Jean (suite 2) Tous les articles parus sur ce sujet. Le Fragment de Muratori (fin du IIe siècle) explique les conditions dans lesquelles, « Jean, l'un des disciples », conçut son texte : « À ses co-disciples et aux évêques qui l’exhortaient, il dit : « Jeûnez avec moi un triduum[n 16], et ce qui sera révélé à chacun, nous le narrerons les uns aux autres. En posant le repas « avant la fête de Pâque »[v 35], et avançant les événements de vingt-quatre heures, le récit johannique « détruit le symbolisme sacrificiel proprement pascal »[79]. À partir du XIXe siècle, l' exégèse historico-critique questionne plus avant la paternité johannique, soulignant que le texte a été rédigé plusieurs décennies après les événements qu'il décrit. On peut y voir une influence du discours divin de l'Ancien Testament, transmis à travers les prophètes de manière poétique, se singularisant par rapport à l'expression humaine plus prosaïque. L'évangile est ainsi constitué d'un prologue — qui commence par le célèbre « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il offre plutôt des dialogues, des histoires à portée métaphorique — comme celle du bon berger — plutôt que des paraboles, et de longs discours de révélation souvent décousus et répétitifs[75] — qui présentent les grands thèmes théologiques johanniques[77]. "The Gospel of John and Christian Theology". L’Évangile de saint Jean est « le Maître Livre » auquel il faut sans cesse revenir. C'est Jésus qui va incarner ce « Verbe divin » à la suite d'un prologue qui a pour objet de révéler la véritable identité du héros du récit qui va suivre[89]. Cette dernière date correspondrait à la deuxième ou troisième génération de disciples après la mort de Jésus (vers 30), au sein d'un groupe de chrétiens appelé communauté johannique. L'attribution de l'évangile à un Jean le Presbytre, cité par Papias et distinct du fils de Zébédée, a été défendue par plusieurs exégètes comme Jean Colson[22], Oscar Cullmann[23], François Le Quéré[24], Joseph A. Grassi[25], James H. Charlesworth[26], Xavier Léon-Dufour[27]. Il existe des parallèles stylistiques occasionnels et des ressemblances entre Jean et le gnosticisme mais la plupart des spécialistes actuels doutent que le quatrième évangile ait emprunté à ce dernier[58] ; en effet, comme le souligne Raymond E. Brown, « tous les indices d'un gnosticisme développé datent d'après la composition de Jean »[82]. Tenant de la réhabilitation de la théorie de témoins oculaires ayant directement connu Jésus, Richard Bauckham reprend l'hypothèse de la rédaction du quatrième évangile par le « disciple favori »[28] mais, bien qu'il ne lie pas ce dernier à l'apôtre Jean, ses hypothèses exégétiques et textuelles, qui soulèvent certaines difficultés[29] dont l'absence totale de mention de ce disciple dans les synoptiques[30], sont vivement débattues[31]. D'une manière générale, l’Évangile selon Jean se distingue par son charisme et son emphase spiritualisante.

Love Coach 1 Semaine Pour Sauver Mon Couple Replay, Bob Marley & The Wailers, Best Version Of No Woman, No Cry, Scission Action Technipfmc, Lac De Tibériade Carte, Groupe De Prière Jéricho,

Les commentaires sont fermés.