Après cinq années de combats sur son territoire, la Syrie est devenue bien plus que le théâtre d’une sanglante guerre civile. Elles sont quotidiennement bombardées par l’aviation du régime, provoquant la destruction et surtout le départ de dizaines de milliers de réfugiés. Oui et non. La libéralisation des années 80 a été incapable de favoriser l’activité économique privée ni de stimuler l’emploi. Bachar Al-Assad succède à son père en 2000, faisant ainsi de la Syrie, avec la Corée du Nord, le seul cas de république héréditaire. Qualifiant tous les opposants de « terroristes », il s’est permis l’emploi de tous les moyens pour combattre les contestataires, et en particulier les opposants démocrates, qu’il craint le plus. amnesty.org – Syrie | Amnesty International. SYRIE - La guerre civile en Syrie est bien plus complexe qu'on ne veut le croire. Les zones dites « libérées » du contrôle du régime sont administrées par les populations locales qui créent des « Conseils civils » pour gérer les affaires quotidiennes. l’EI s’empare de la … L’armée régulière cède sous la pression de l’offensive rebelle et se retire aussi de larges portions du nord-ouest du pays, autour d’Alep et d’Idlib. En effet, comme la Résistance française en 1940, elle inclut autant des jeunes manifestants de la première heure que des groupes et personnalités politiques en exil. Créée mi-2011, l’Armée syrienne libreétait la principale force armée opposée au régime de Bachar el-Assad et à l’armée régulière au début de Après la perte de la moitié est d’Alep fin 2016, elle est essentiellement présente dans la région d’Idlib au nord-ouest de la Syrie le long de la frontière avec la Turquie. Pour comprendre l’intervention turque « Source de paix » aux frontières Nord Est de la Syrie, il faut la replacer dans le cadre géopolitique global du théâtre syrien et analyser la position de chacun des acteurs qui interfèrent encore dans la guerre civile en cours, et surtout les conséquences probables de cette intervention. Sur le terrain militaire : Qui se bat contre qui ? Il fallait une étincelle. Pour d’autres enfin, la crise syrienne est devenue, du fait des actions du régime et de ses alliés, une « guerre contre les civils ». L’écrasante majorité des Syriens mobilisés pour un changement démocratique en Syrie en remplacement de la dictature de Bachar Al-Assad n’est évidemment pas dans des structures politiques de l’opposition. Une grande partie de ces intellectuels a dû quitter le pays du fait de la répression. Le 31 juillet 2011, un communiqué d’officiers déserteurs, réfugiés en Turquie, annonce la création de l’Armée Syrienne Libre et appelle d’autres militaires à la rejoindre. La priorité pour lui est donc d’empêcher l’insurrection d’atteindre les grandes villes, par un fort maillage sécuritaire. Syrie : Résumé du conflit Une nation divisée : Depuis mars 2011, une guerre civile oppose en Syrie les opposants et les partisans du régime de Bachar el-Assad. Il a été établi dans ses frontières actuelles après la Première guerre mondiale, suite au dépeçage de l’Empire ottoman par les Français et les Britanniques, au lendemain des accords de San Remo en 1920. On parle de « répumonarchie ». Ainsi, dans cette bataille d’Alep, les brigades du YPG se sont très clairement alliées au régime syrien et ses alliés contre les rebelles. Garder tout le pouvoir à tout prix est la position constante du régime syrien depuis le début de la crise en 2011. En conséquence, si une partie de la communauté kurde a rejoint la révolution, on a généralement assisté, dans les régions à forte population kurde, comme la Jézireh, à des accommodements avec le régime. Ces derniers sont, eux, engagés pour déloger Daesh de la zone irako-syrienne, soutenus par des milices arabes et les États-Unis. Le pays compte 23 millions d’habitants et une superficie de 185 000 km². Le temps démocratique a permis de nombreuses évolutions en France depuis. Quant aux Russes, ils soutiennent donc l'armée du gouvernement syrien, ils ont aussi aidé les Kurdes de Syrie et ont permis à au dirigeant turc, Erdogan, de contrôler les frontières syro-turques, "mais pas plus", poursuit Gérard Chaliand, qui ajoute : "Les Turcs et les Russes jouent à un jeu délicat où ils sont à la fois adversaires et alliés circonstanciels".Ce n'est pas non plus parce que Bachar al-Assad combat Daesh sur le terrain qu'il reçoit le soutien de la coalition internationale, étant lui-même considéré comme un ennemi depuis les accusations d'attaques à l'arme chimique contre son peuple dont il fait l'objet. Cette carte est d’ailleurs utilisée par le régime pour affaiblir le CNK (Conseil national kurde), agissant de concert avec l’opposition syrienne réunie au sein de la Coalition nationale syrienne. On pourrait aussi arguer que cette opposition plurielle est une caractéristique de la démocratie. Un grand nombre d’entre eux ont été arrêtés, emprisonnés, torturés ou exécutés. Elle a un tout autre agenda que l’opposition syrienne au régime de Bachar Al-Assad. L’ASL a attendu en vain une aide des pays occidentaux qui aurait empêché en partie ce mouvement d’islamisation des combattants. La situation en Syrie est complexe. La sécheresse de 2006 à 2010 a enfin provoqué une montée des prix et poussé 1,5 millions de personnes à rejoindre les périphéries des villes. Ses membres ont sauvé 35 000 blessés, souvent au péril de leur vie puisque 106 casques blancs ont été tués depuis leur création. Comment tout a commencé ? Depuis son arrivée au pouvoir en effet, Bachar Al-Assad et sa femme offrent une image calculée à l’Occident : celle d’un couple moderne, occidentalisé (ils se sont rencontrés à Londres où il étudiait l’ophtalmologie), civilisé ! la-croix.com – Le régime de Bachar Al Assad protège-t-il vraiment les chrétiens ? Par ailleurs, la liste des exactions et des crimes commis par les forces armées du régime contre la population syrienne n’a cessé de s’allonger depuis le début du conflit. Protégé par Hafez Al-Assad, le mouvement d’Abdullah Öcalan est finalement chassé de Syrie en 1998, suite à des menaces turques. Pourquoi les Syriens sont-ils descendus dans la rue ? Syrie : en finir avec une guerre sans fin En Syrie, plus de six ans après le début de la guerre, l’espoir d’une paix réelle paraît faible. Connectez-vous Reposant depuis 40 ans sur un système sécuritaire verrouillé et la domination d’un clan familial accaparant les ressources politiques et économiques du pays, le régime de Bachar Al-Assad ne veut rien céder. Ses promesses d’aide politique, militaire et même humanitaire n’ont souvent pas été tenues. Pour comparaison, lorsque le Parti Ba’ath prenait le pouvoir en Syrie pour ne plus le quitter, la France était présidée par le général De Gaulle ! Le commentaire de l'utilisateur sera supprimé, s'il: Les combats entre Syriens se multiplient en effet avec l’augmentation du nombre de déserteurs ou de civils ayant pris les armes. Beaucoup de jeunes, dont un nombre important de diplômés, ne se voyaient aucun avenir. Son issue victorieuse a deux conséquences. Or les canaux de communication n’ont jamais été totalement rompus. Ils expriment leur créativité et leurs opinions à travers leurs œuvres littéraires ou artistiques qui connaissent un développement formidable depuis le début de la révolution. Bachar al-Assad, président syrien, en juin 2009, Signaler le commentaire suivant comme abusif, Terrorisme : une femme revenant de Syrie mise en examen à Paris, une frappe contre une infrastructure militaire, l'a expliqué l'ancien chef du renseignement militaire israélien, l'organisation est très affaiblie sur le terrain. La première est de renforcer la détermination des Kurdes du PYD à constituer un État kurde (le « Rojava ») en Syrie, à la frontière avec la Turquie, réunissant ce qu’on nomme traditionnellement les trois « cantons » kurdes (Jézireh au nord-est, Kobané et Afrin, dans la région d’Alep). La France a d’ailleurs accueilli un certain nombre d’entre eux. Le président syrien est responsable des violences commises par son armée, qui ont abouti à la destruction d’une grande partie de la Syrie, à la mort de centaines de milliers de civils et au déplacement de millions de Syriens hors du pays et à l’intérieur. Syrie : quand le match contre l'Iran fait oublier la bataille de Deir Ezzor, "Une Famille syrienne", un huis-clos pesant sur la guerre, en Syrie et ailleurs, "The State" : 3 raisons de regarder la série sur Daesh diffusée par Canal +, Coronavirus : "Il y aura un pass sanitaire", affirme Jean Castex, VIDÉO - "Lupin" 2 : la bande annonce dévoilée, Un homme ayant fui avec un tigre a été retrouvé, Meurtre de Sabine Guyot : 16 ans de mystère. La guerre en Syrie, débutée en 2011, a fait plus de 320 000 morts et cinq millions de réfugiés, principalement dans les Etats voisins. Pas en Syrie. Il a fait de ses diverses apparitions médiatiques une véritable campagne de communication. Cette question fait débat. orientxxi.info – Affaiblissement de tous les protagonistes du conflit syrien, Source : « Comprendre la situation syrienne en 5 minutes », Le Monde, octobre 2015. La guerre en Syrie a été gagnée militairement par l’armée gouvernementale. Elle a proclamé en juin 2014 un « Califat » sur une grande partie du territoire syrien et irakien et contrôle toute la moitié orientale de la Syrie le long de la frontière avec l’Irak, berceau et base du mouvement. Un grand tournant intervient à l’été 2012, quand les brigades de l’Armée Syrienne Libre, s’emparent d’une grande partie des quartiers populaires d’Alep, deuxième ville et capitale économique du pays. La partie est de la ville aux mains des insurgés depuis août 2011 tombera à la mi-décembre. Certes, les alaouites n’étant pas dans le cercle du pouvoir des Assad ou osant critiquer ce dernier souffrent de la même coercition que les autres communautés. Les Kurdes ont longtemps été persécutés et discriminés par le régime syrien car n’étant pas Arabes. La majorité sunnite de la population (72 %) accepte mal la domination politique et militaire d’une communauté minoritaire, qui lui dénie l’accès à tout poste de responsabilité. Beaucoup voient dans cette reculade le tournant de la guerre en Syrie. Les Syriens s’étaient enthousiasmés pour le renversement des dictatures de Ben Ali puis de Moubarak. La Guerre civile syrienne est une révolte et une insurrection populaire en Syrie, opposant les partisans du président Bachar el-Assad et différents groupes rebelles. À sa mort en 2000, la constitution du pays est modifiée afin que son fils lui succède. Après une courte période de libéralisation, surtout économique, Bachar rétablit un système autoritaire autour d’un clan familial et militaire, affairiste et corrompu. Mais tous sont mus par un objectif de court terme : une transition politique en Syrie. Le retrait du régime des enclaves kurdes à l’été 2012 – les 3 cantons que sont Qamischli, Kobané, Afrin – a profité au PYD. Pour Gérard Chaliand, le véritable vainqueur de cette guerre ne sera ni la Russie de Poutine, ni le gouvernement de Bachar al-Assad, mais l'Iran. C'est pourquoi il est si compliqué de bien distinguer qui se bat contre qui. N’y a-t-il pas aussi une dimension communautaire ? En l'absence des Etats-Unis, une réunion sur la Syrie rassemblait en février, à Sotchi (sud de la Russie), outre le gouvernement syrien et l'opposition, l'ONU, la Russie, l'Iran et la Turquie. La corruption était généralisée, alors qu’une grande partie des Syriens vivaient dans la pauvreté. Les fonds des gouvernements mais aussi de sponsors privés des pays du Golfe ont largement contribué à cette islamisation. La place donnée aux Kurdes par les Américains n’est pas sans poser problème. Ils sont arrêtés par les services de sécurité et torturés. La répression chaque jour plus féroce, provoque de nouvelles protestations et demandes de réformes. Aujourd'hui, Bachar al-Assad, grâce à ses alliés, contrôle "la Syrie utile, et 80% de la population", explique encore Gérard Chaliand. Qui contrôle quoi ? La coalition internationale menée par les États-Unis, avec la France, est engagée en Syrie pour combattre Daesh. Mais cette dimension de confrontation communautaire a été exacerbée par le conflit et par le jeu des alliances régionales (voir ci-dessous). Mais Guerre en Syrie - Premier magazine d'actualité français, L'Obs analyse en direct l'actualité politique, sociale, culturelle, en France et dans le monde. On retrouve également d'autres forces islamistes présentes dans le pays comme Ahrar al-Cham (des Frères musulmans) et le nouveau Front al-Nosra, devenu le Front Fateh al-Cham, ancienne branche syrienne d'al-Qaïda. Iran, Turquie, Arabie saoudite: le grand jeu des puissances régionales. La prise de plusieurs postes frontières avec la Turquie par l’ASL permet l’accès plus facile des hommes et des armes aux rebelles, mais aussi l’arrivée de premiers combattants étrangers. Du côté des groupes terroristes, Daesh "tenait la vallée de l'Euphrate" mais l'organisation est très affaiblie sur le terrain. Il n'y a pas deux adversaires bien distincts mais une quinzaine de forces armées présentes pour des raisons différentes. Afin de reprendre à Daech les territoires conquis en Syrie, les Américains poussent à la constitution des FDS (Forces Démocratiques Syriennes), regroupant les YPG et des groupes armés arabes hostiles à Daech et au régime syrien. L’embellie économique tant vantée par le pouvoir – et largement exagérée dans les chiffres – n’a profité qu’à une bourgeoisie des villes proche du régime. La non-émergence d’une opposition syrienne politique cohérente et visible est un problème essentiel qui a contribué à prolonger le conflit. Le groupement des « Amis du peuple syrien », qui comprend plus d’une centaine de pays arabes, occidentaux et autres n’a cessé de faillir à ses engagements. Comme les autres peuples arabes, ils ont voulu manifester leur aspiration au changement, pour réclamer « liberté, justice et dignité », selon les premiers mots d’ordre de la révolution syrienne. Disposant de peu de moyens, l’ASL perd des combattants qui rejoignent les brigades islamistes qui peuvent les armer et leur donner une solde pour faire vivre leur famille. 17 janvier – Offensive de l’EI sur Deir ez Zor, 400 civils enlevés, 185 tués. La société civile reste présente par des projets divers d’organisation et de résistance dans les zones tenues par la rébellion. Son train de vie était scandaleusement affiché. Il est difficile d’avoir une lecture synthétique de la guerre en Syrie, qui dure depuis 2011. Attaquée depuis l’été 2014, par les raids aériens d’une coalition internationale menée par les Etats-Unis, puis depuis l’automne 2015 par les aviations russe, française, britannique, la formation jihadiste se trouve sur la défensive. À la suite de cet acte, les manifestations s’étendent par capillarité dans tout le pays. En 2011, une tentative de révolution inspirée par les Printemps arabes au Maghreb est violemment réprimée par le régime pendant des mois, faisant plus de 2.000 morts. Chacun des trois principaux acteurs – régime, opposition, Daech – prétend à une victoire totale et donc à la défaite totale des deux autres. Des civils prennent les armes pour défendre leurs quartiers et villages contre les exactions de l’armée et des forces de sécurité. Arrive ainsi un moment où l’exaspération populaire dépasse la peur. Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires. Les camps qui s'opposent ont parfois les mêmes ennemis ou les mêmes alliés. Cet argument est souvent brandi par le régime de Bachar Al-Assad, ses alliés et ses partisans pour minimiser ou décrédibiliser l’opposition. En novembre 2016, les forces kurdes du YPG, profitent de la situation de faiblesse des rebelles sous le feu du régime et des bombardements russes : elles prennent certains secteurs que les rebelles occupaient, notamment les quartiers d’Alep-Est. Elle continue de contrôler certaines parties dans la périphérie de Damas, la capitale, de Hama, de Lattaquié et de Deraa au Sud. Pour la plus grande partie de la population syrienne qui subit les conséquences des bombardements aveugles et qui a tout perdu, il est inacceptable d’être à nouveau gouvernée par ce régime. Quel est le résultat de l’intervention du Hezbollah libanais, de l’Iran et de la Russie dans la guerre aux … Un moment où Obama, en plus d'affaiblir l'Amérique, a sacrifié la Syrie et … A la fin de l’année 2011, l’ONU dénombre déjà 5000 morts. Oui car sur le terrain militaire, l’ASL qui représente le mieux le soulèvement de 2011 a perdu beaucoup de terrain, les autres mouvements de la rébellion n’adoptent guère le langage démocratique, certains pas du tout. au moins 29 combattants des forces kurdes et 10 civils ont été tués par les frappes aériennes et les tirs d'artille On a vu ainsi, dans la région d’Alep des unités des YPG, armés par le Pentagone, combattre des groupes armés rebelles entraînés et armés par la CIA. La répression de l’armée syrienne passe alors du fusil au canon. Avec l’évolution du conflit, les Kurdes se sont retrouvés en première ligne pour lutter contre l’EI au Nord de la Syrie. C’est l’explication principale de la durée du conflit en Syrie. De la même manière, les Assad ont perçu le potentiel de la cause palestinienne pour leur propre survie. Certains sont exécutés par leurs supérieurs tandis que les autres n’ont d’autre choix que de déserter. Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr. Force est de constater que dix ans après le début de la guerre, les chantiers politiques et sécuritaires sont légion. 2 – L’opposition armée syrienne, appelée au début « Armée syrienne libre » (ASL), dite aussi « rébellion » ou « insurgés », n’a jamais réussi à se constituer en une force coordonnée et centralisée. L’inexpérience et le manque de savoir faire des opposants syriens, tous profils et tendances confondus, se sont révélés d’autant plus handicapants que la complexité de la crise exige une habileté politique, diplomatique et stratégique exceptionnelle. Les jeunes et moins jeunes actifs dans la contestation en 2011 se sont investis dans ces projets, du moins ceux qui sont restés car beaucoup ont quitté le pays du fait de la répression qui les visait particulièrement. Ils alimentent un discours de résistance, tout en n’hésitant pas à combattre férocement les principaux acteurs palestiniens, au Liban dans les années 1980, et en Syrie pendant la révolution, notamment dans le camp de Yarmouk. Mais les différentes communautés syriennes n’ont pas attendu le régime des Assad pour vivre ensemble. Certains d’entre eux ont inauguré des pratiques démocratiques inconnues dans la Syrie des Assad, en organisant des élections et un système de prise de décision collégial. La « militarisation » de la révolution est un tournant très controversé, y compris parmi les opposants syriens. Une action rendue possible surtout grâce aux raids de l’aviation de la coalition internationale luttant contre Daech et aux livraisons d’armes, au grand dam d’Ankara. Jérusalem est d'ailleurs accusé d'avoir mené une frappe contre une infrastructure militaire éminemment stratégique dans la nuit de mercredi à jeudi, détruisant le laboratoire qui servait à confectionner les armes chimiques. Comme son père avant lui, Bachar Al-Assad a compris le bénéfice qu’il pouvait tirer de la montée de l’islamisme en se présentant comme un rempart. D'autres constantes avec les rebelles, l'opposition syrienne et Israël, qui combattent les forces officielles et leurs alliés. Ils ont mené la grande bataille pour défendre et reconquérir la ville de Kobané. Ce n’était donc plus une révolution mais une guerre civile ? "Expliquez-nous cinq ans de guerre en Syrie" a fait l'objet d'une mise en images par Elen... Expliquez-nous, c'est une chronique de France Info par Gérald Roux. On peut aimer ou ne pas aimer Eric Zemmour, mais dans cette vidéo, il résume en quelques phrases ce qu’il faut comprendre de la guerre en Syrie . Cette organisation de défense civile, née en réponse aux bombardements et notamment à l’usage de barils d’explosifs par le régime, extrait les victimes des décombres et leur prodigue les premiers secours. Ces forces kurdes luttent pour reconquérir leur territoire et pour l’autonomie, et ne sont pas considérées comme opposantes au régime syrien. L'Iran, d'après Gérard Chaliand, géostratège et spécialiste de l'étude des conflits armés, pour aider son allié syrien, a formé "les troupes syriennes, les Irakiens, des chiites d'Afghanistan, du Pakistan, plus leurs propres troupes", précise-t-il à RTL.fr. Le 15 mars 2011, dans le sillage du Printemps arabe, un mouvement de protestation éclate en Syrie, gouvernée d’une main de fer depuis 40 ans par la famille Assad. Il s’agit, de l’essentiel de ce que certains appellent « La Syrie utile », permettant au régime une certaine continuité territoriale. En juin 2015, les forces kurdes et des brigades de l’ASL ont réussi à évincer les hommes de l’Etat islamique de la ville et de la région de Tall Abyad, frontalière de la Turquie. Elle s’est projetée dès lors à travers le monde revendiquant des actions terroristes sanglantes et spectaculaires, notamment en France, mais aussi en Tunisie, en Egypte, etc… (voir ci-dessous). Dans le même temps, des centaines de jeunes activistes et autres civils sont arrêtés et disparaissent dans les prisons du régime. Certains sont passifs mais d’autres agissent dans des cadres divers sur le terrain, auprès de la population, pour exprimer leur vision d’une autre Syrie. Derrière l’affrontement global … Il a par ailleurs instrumentalisé les minorités, prétendant que s’il interdit tout pluralisme politique, il protège une certaine pluralité religieuse et ethnique. Résultat : une augmentation des chômeurs et laissés pour compte. Elle existe effectivement du fait que la famille Assad appartient à la communauté alaouite, qui compte environ 10 % de la population syrienne mais est fortement représentée dans l’armée et les services de sécurité. Le PKK ou PYD est autorisé à revenir progressivement en Syrie à partir de l’été 2011 dans les territoires kurdes où il s’implante au besoin en utilisant la force. diplomatie.gouv.fr – La torture dans les centres de détention du régime syrien, – Rapports Human Rights Watch et Amnesty : Par ailleurs, la Turquie observe avec beaucoup d’inquiétude la montée en puissance des YPG, qui, pour Ankara, ne sont que le prolongement du PKK. Les conditions étaient réunies pour une explosion sociale. Le démographe Youssef Courbage parle de « minorité démographique politiquement dominante ». Nous l’avons vu, l’escalade de la répression armée est la première clé de la survie du régime qui n’a reculé devant rien. Je reproduis ci-dessous une compile d'info que j'avais constitué et augmenté depuis l'intervention russe et ses succès qui m'avait placé en grosse dissonance cognitive et fait rechercher une explication plus cohérente que Bien (Israel/USA/ArabieSaoudite) vs Mal. Pour l'État hébreux, il n'est pas question de laisser l'Iran et le Hezbollah, deux ennemis du pays, se développer sous leurs yeux, comme l'a expliqué l'ancien chef du renseignement militaire israélien sur Twitter. Des groupes de jeunes et de femmes se sont organisés pour intervenir dans le domaine humanitaire et de plus en plus dans l’éducation, ainsi que pour créer des micro-projets pour faire vivre des familles à court de revenus. Un conflit particulier dans lequel de nombreuses forces syriennes et étrangères se sont engagées sur plusieurs fronts contre différents adversaires. C’est la thèse du régime qui, dès les premiers jours de la révolte, crie au complot en accusant des « extrémistes terroristes à la solde de l’étranger ». D'autres part, la Turquie se bat contre ses propres "terroristes" - c'est ainsi que le pouvoir en place les définit - : les Kurdes. L’armée du régime dit se battre également contre Daech, mais en réalité très tardivement, bien moins fréquemment et avec moins de détermination et d’efficacité que contre les insurgés syriens. Les services de l’Etat continuent de fonctionner presque normalement dans cette zone où la population est épargnée par les bombardements puisque les forces d’opposition n’ont ni les moyens ni la volonté de les bombarder. bbc.com – Syria: The story of the conflict.
Lanzhou Beef Noodle Recipe, Royaume Du Maroc, Le Cochon De Gaza, Place Mauritania Alger Centre, être Tendu Symptôme, Sonnerie Alpha Blondy - Jerusalem, Chaîne Discovery Sfr Programme,