«Plus que la quête "délirante" de la virginité, c'est la jouissance perverse de sa toute-puissance sur la victime, c'est-à-dire le pouvoir de donner la mort, qui est recherchée. Leur fils Sélim a indiqué, pour sa part, que son père était autoritaire et colérique, et sa mère soumise. Le Grand Couvent est devenu gîte d'étape sur les chemins de Compostelle, au même titre que le Cantou à Rocamadour. Il sort de prison en octobre 1987. A contrario, le tueur en série Guy Georges fut condamné à 22 ans de sûreté car toutes ses victimes à l’époque des faits avaient plus de quinze ans. nécessaire]. Alors que le véhicule marque un stop à un carrefour, à Beauraing, à une dizaine de kilomètres du lieu de l'enlèvement, Marie-Ascension réussit à ouvrir la porte arrière et à s'échapper. Hellegouarch repart alors convaincu que son « ami » n'a rien à voir avec ces disparitions[réf. La presse présente souvent Fourniret comme un être remarquablement intelligent, manipulateur et calculateur. L’année de sa naissance, elle faisait des ménages à la Kommandantur de l'armée allemande qui occupait alors les Ardennes. Le quotidien Le Soir ajoute que Fourniret, qui était déjà connu à l'époque comme agresseur d'enfants, était, comme Ranucci, propriétaire d'une Peugeot 304 coupé. En 1967, il est condamné pour la première fois à de la prison avec sursis pour agression sur mineures. Le 7 octobre 2013, Michel Fourniret est innocenté, après une multitude d'analyses sur des poils et des cheveux retrouvés par milliers dans sa camionnette blanche, aucun ADN ne correspond à celui d'Estelle Mouzin. Ces deux modèles de voiture avaient à l'époque été au centre de l'Affaire Ranucci. En 2006, le procureur de Charleville-Mézières a indiqué avoir communiqué des éléments à verser au dossier d'Estelle Mouzin, instruit au tribunal de Meaux[35]. Selim Fourniret : Il parlait souvent, quand il était à la maison, de la franc-maçonnerie. L'avocat général Francis Nachbar a requis la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour Michel Fourniret et la perpétuité assortie d'une période incompressible de trente ans pour Monique Olivier. Entre-temps sa seconde épouse a demandé le divorce. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Michel_Fourniret&oldid=182802129, Personnalité française condamnée pour viol, Personnalité condamnée à un emprisonnement à perpétuité en France, Décès dans le 13e arrondissement de Paris, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Problèmes d’insuffisance respiratoire, problèmes cardiaques, 11 avouées, soupçonné dans plusieurs autres affaires, Isabelle Laville, adolescente de 17 ans, enlevée par le couple Fourniret à, Farida Hamiche, femme de 31 ans, compagne de Jean-Pierre Hellegouarch, ancien compagnon de cellule de Fourniret disparue depuis le, Fabienne Leroy, jeune femme de 20 ans, disparue le, Jeanne-Marie Desramault, étudiante de 22 ans, disparue le, Élisabeth Brichet, une Belge de 12 ans. Comme pour ses autres crimes, il utilise la ruse, indiquant à la fille qu'il cherche l'école. Contrairement à ce que supposait le journal régional La Provence, Michel Fourniret ne serait pas l'homme sur les photos prises lors du procès de Christian Ranucci. Michel Fourniret, né le 4 avril 1942 à Sedan (Ardennes) et mort le 10 mai 2021 à Paris[1], est un violeur, pédocriminel et tueur en série français auteur de crimes commis principalement sur des jeunes filles en France et en Belgique. Ils n’ont pas un regard pour les familles, même pour un très vieil homme en charentaises et pull-over noir assis sur un fauteuil roulant, qui les fixe de ses yeux embués lorsque la greffière aborde le cas de sa fille de 22 ans, Jeanne-Marie Desramault, que les Fourniret ont sorti en 1989 du couvent des Bernardines pour abuser d’elle, l’étrangler, avant de laisser son corps dans un congélateur puis de … Fourniret a refusé de s'exprimer en brandissant plusieurs fois un écriteau « sans huis clos, bouche cousue », avant de tendre un « exposé » au président de la cour, Gilles Latapie. Fourniret effectue des petits boulots (bûcheron, maçon et carreleur) et trouve même un emploi comme surveillant dans l'école communale de Gedinne[22]. Le couple circule ensuite entre les Ardennes et l'Yonne, parcours ponctué de plusieurs viols, meurtres et assassinats. Après enquête des faits qu'il a pu commettre en Belgique et la découverte des crimes commis en France, il est extradé le 9 janvier 2006 vers la France. En janvier 1989, grâce à l'argent tiré des lingots qu'il a revendus à Bruxelles, il achète pour 1,2 million de francs un petit manoir du XIXe siècle isolé et entouré par la forêt, le château du Sautou, situé à Donchery, dans les Ardennes, et un studio à Sedan. Il est incarcéré le 25 mars 1984 pour une dizaine d'agressions et viols sur mineurs en région parisienne et condamné le 26 juin 1987 par la cour d'assises de l'Essonne à sept ans de prison dont deux avec sursis, condamnation assortie de trois ans de mise à l'épreuve[16]. ». Six mois plus tard, 7 septembre, des fouilles ont lieu dans les Yvelines au domicile de l'ex-femme de Michel Fourniret mais sans résultat[40][source insuffisante]. Elle s'exécutait et réussissait à faire monter la jeune fille sans difficulté, prétextant la recherche d'une direction. En 1970, il se remarie avec Nicole, mariage qui sera suivi de la naissance d'un fils puis de jumelles[14]. En 1987, elle répond à une petite annonce parue dans le Pèlerin, et noue ainsi une relation épistolaire avec un détenu de Fleury-Mérogis, Michel Fourniret. En 1988, il est contacté par Farida Hamiche, la compagne d'un de ses anciens compagnons de cellule, Jean-Pierre Hellegouarch[19]. Michel Fourniret doit être entendu mercredi par la juge Khérys. De la prison de Fleury-Mérogis, il écrit à Monique Olivier : « Maman faisait la grasse matinée. Ce qu'il décrira aux enquêteurs belges en ces termes froids : « Il n'y a eu aucun aspect sexuel, il s'agissait seulement d'un transfert de propriété[réf. En avril 2001, les enquêteurs pensent qu'il a utilisé un stratagème pour se disculper d'une éventuelle accusation. Selon la loi française, il ne sortira pas avant 30 ans, soit en 2033. Mais Monique Olivier, après quelque 120 interrogatoires, craque et révèle en juin 2004 une partie du parcours criminel de son mari. Il est né le 4 avril 1942 dans un milieu ouvrier à Sedan, où il a passé son enfance. Son épouse, Monique Olivier, née le 31 octobre 1948, est accusée de complicité de meurtre et de non-dénonciation de meurtre dont elle avait connaissance. Le 29 juin 2004, elle est placée sous mandat d'arrêt pour non-assistance à personnes en danger et, le 30 juin 2004, son mari confesse six assassinats lors d'aveux filmés[25]. Des traces d’ADN partielles d’Estelle Mouzin sont retrouvées sur un matelas de l’ancienne maison de la sœur de Fourniret[44]. Et revenir enfin «sur le devant de la scène». VIDÉO. Je vais travailler auprès de toi.» Elle l'attend. Les partisans de Ranucci avancent aussi le témoignage d'un tôlier mécanicien, témoin vraisemblable de l'enlèvement, mais témoignage non indépendant du premier puisque postérieur à l'information alors diffusée par les médias de l'identification, vraie ou fausse, par le garçonnet d'une Simca 1100. Le serial killer français, qui a notamment enlevé et tué la petite Elisabeth Brichet, près de Namur, a été condamné en France, le 28 mai 2008, à la réclusion criminelle à perpétuité réelle. Elle avait à l'époque affirmé que son mari se trouvait chez elle, alors qu'elle savait que ce n'était pas le cas[38]. Entre 1966 et 1973, il est condamné pour des faits de voyeurisme et de violence[13] commis à Nantes et à Verdun[15],[16]. Depuis un an, Monique Olivier élève seule leur fils Sélim, âgé de 15 ans. Ce jour-là, l'épouse révèle les meurtres de Céline Saison, 18 ans, en 2000, et de Mananya Thumpong, 13 ans, en 2001. Lors d'une audition le 2 mars 2018, dans le cadre de l'affaire Domèce, Michel Fourniret a fait des « aveux en creux » sur la disparition d'Estelle Mouzin selon Me Herrmann, l'un des avocats du père de l'enfant[39]. Des enquêtes se poursuivent sur d'autres meurtres ou disparitions : Le 18 juin 2007, trois semaines après la fin de l’instruction judiciaire et la signature de son ordonnance de renvoi devant les assises, Fourniret a réclamé de comparaître pour le meurtre de Joanna Parrish et les disparitions de Marie-Angèle Domèce et d'Estelle Mouzin. Elle accepte de le masturber et de le sucer pour qu'il puisse violer la victime. Ils ont été transférés à la prison qui les accueillait avant le procès : Michel Fourniret à Châlons-en-Champagne et Monique Olivier à Valenciennes. Il a eu une sœur et un frère, tous deux plus âgés que lui : Huguette (morte en 2002[9]), et André[10]. En 1999, Hellegouarch, renvoyé en prison pour une autre affaire, porte plainte contre Fourniret pour la disparition de son épouse mais l'enquête s'enlise et n'aboutit pas. Si Michelle Martin sort de prison, son comparse, Michel Lelièvre, reste détenu. Enfin, les psychiatres Zagury et Dubec soulignent que pour Monique Olivier, «sous prétexte d'obéissance, il y avait le plaisir pervers d'être à la fois dominée et dominante sur les jeunes victimes. Elle n'a trouvé aucune trace de l'ADN d'Estelle dans la fourgonnette du tueur. nécessaire], « sa mère se servant de lui comme d’un objet sexuel »[8]. Il les avouera le 1er juillet 2004 après un long interrogatoire policier[16]. Joueur d'échecs et passionné par la littérature, il est décrit comme intelligent, citant Dostoïevski, Rilke, Camus. Arrivés devant leur maison de Saint-Cyr-les-Colons (Yonne), Fourniret transporte la jeune fille «inconsciente» à l'étage et se plaint à Monique Olivier de ne pas parvenir «à avoir de rapport sexuel» avec elle. Alors qu'il n'a pas réussi à faire monter dans son véhicule une femme de 20 ans à Han-sur-Lesse, il emmène quelques heures plus tard une autre jeune femme de Rochefort à Chanly, dans son véhicule, sans tenter quoi que ce soit, se montrant même courtois. Deux mois plus tard, le 24 janvier 2020, elle confirme à la juge d'instruction Sabine Khéris que c'est bien elle qui a téléphoné au domicile du fils de Michel Fourniret le 9 janvier 2003, jour de la disparition de la fillette, et que cette dernière présentait le profil que recherchait son mari. Pendant son incarcération, il rencontre sa nouvelle compagne, Monique Olivier, par le biais d'une petite annonce dans Le Pèlerin, dans laquelle il écrit : « Prisonnier aimerait correspondre avec personne de tout âge pour oublier solitude ». Les liens tissés autour d’une fois religieuse … «Son père l'a décrite comme renfermée, têtue et capricieuse [...]. Fourniret a aussi avoué la tentative de meurtre d'un représentant de commerce dans les années 1980 sur une aire d'autoroute, indiquant qu'il lui avait tiré dessus pour lui voler son portefeuille et l'avait laissé pour mort. « Dans l'adolescence, il trépignait de plaisir après avoir fait ses petites conneries perverses » qui lui vaudront d'être battu par ses camarades ou les surveillants de son école[12]. La justice française reste très circonspecte face à cette demande, craignant une manipulation de Fourniret pour reporter son procès[34]. Dans d'autres cas, comme celui de la petite Élisabeth Brichet, il a été capable d'attendre plusieurs heures la sortie de la fillette qu'il avait repérée. Monique Olivier, l’ex-femme du tueur en série, a contredit cet alibi, ce jeudi, devant une juge d’instruction. L'automobiliste note la plaque d'immatriculation de la camionnette C 15, ce qui permet l'arrestation du criminel. Des enquêtes se poursuivent pour d'autres affaires. Surtout, elle redoute que son mari ne soit remis en liberté conditionnelle une semaine plus tard. Par l'entremise de sa compagne, Hellegouarch lui demande d'aller avec elle chercher un magot caché dans un cimetière du Val-d'Oise et constitué de plusieurs dizaines de kilos de lingots et de pièces d'or, et de les transférer dans un appartement à Vitry-sur-Seine. Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. Cette phrase et le ton employé convainquent alors Marie-Ascension. Michel Fourniret et Monique Olivier sont encore mis en examen pour les affaires Parrish et Domèce à Paris et pour l'affaire Hamiche à Versailles. Elle a disparu de, Natacha Danais, fille de 13 ans, disparue le, Céline Saison, femme de 18 ans qui disparut le, Mananya Thumpong, fille de 13 ans, française d'origine. Elle participe ensuite à des chantiers archéologiques. Les années passent, et Michel Fourniret devient dessinateur-industriel. Elle est notamment connue pour avoir été la femme et la complice de Marc Dutroux dans « l'affaire Dutroux », qui provoque, en 1996, un scandale au retentissement international. «Ainsi, le 11 décembre 1987, soit deux mois et demi après sa sortie de prison, alors que le couple circulait dans leur véhicule Peugeot, Michel Fourniret désignait sa victime et exposait à Monique Olivier son stratagème [...]. Avant de rencontrer Michel Fourniret, Monique Olivier a vécu dix ans avec André Michaux, avec qui elle a eu deux enfants. Lors de son procès d'assises en 1987, il est décrit par l'expertise psychiatrique comme « un homme dangereux, obnubilé par le fantasme de la virginité chez ses victimes » et « ne réalisant pleinement (son) caractère antisocial que devant la résistance de celles-ci »[51]. Michel Fourniret a en outre nié une fois de plus avoir été présent dans la région de Marseille à cette époque. Le 6 mars 2020, lors de son audition par le juge Sabine Kheris, Michel Fourniret avoue le meurtre d'Estelle Mouzin[43]. Embauchée à 18 ans comme secrétaire dans une agence immobilière, elle a été licenciée au bout d'un an. Michel Fourniret. En 1970, Fourniret se remarie avec une dessinatrice, a trois enfants entre 1971 et 1972, et s'installe à son compte dans les Yvelines en 1976. Il est libéré pour « conduite exemplaire »[17] le 22 octobre 1987 à Fleury-Mérogis, par le jeu des remises de peine et des trois ans de détention provisoire déjà effectués avant le procès. Le 26 juin 2003, à Ciney, non loin de Namur, en Belgique, Michel Fourniret enlève en voiture Marie-Ascension, 13 ans, sur le chemin de l'école. Ce dernier, après avoir flirté avec les milieux d'extrême gauche (Action directe), avait été arrêté pour braquage et trafic de stupéfiants. Le 10 mai 2021, hospitalisé en urgence à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris, Michel Fourniret y meurt à l'âge de 79 ans[58]. Il aurait ainsi essayé d'anticiper sa défense face aux enquêteurs en cas de plainte de la première jeune fille, sachant qu'il allait être repéré par sa plaque d'immatriculation[51]. Michel Fourniret ne répond pas, et cette fois encore, c’est par les pièces du dossier que les jurés seront informés. L'ex-femme de Michel Fourniret aurait explicitement évoqué l'implication du tueur dans la disparition de la petite fille de 9 ans en 2003, raconte « Le Parisien ». Surnommé par les médias dans un premier temps le « Forestier des Ardennes » (il s'est prétendu forestier auprès des policiers, un métier qu'il n'a en fait jamais exercé), puis « l'Ogre des Ardennes », « le Tueur des Ardennes », « le Monstre des Ardennes », il est arrêté en Belgique pour une tentative d'enlèvement d'une fillette en juin 2003. Michel Fourniret a été ensuite détenu à la maison centrale d'Ensisheim en Alsace, puis au centre pénitentiaire de Fresnes. Sa première épouse, infirmière, qui lui a donné un fils, l'a quitté au bout de trois ans, en 1966, à cause de son incarcération pour «violences avec préméditation sur mineurs». La perpétuité réelle est en fait « exceptionnellement aménageable » au bout de 30 ans après l'examen de trois experts psychiatres. Pour les psychologues, ce n'est pas pour épargner de futures victimes que Monique Olivier a parlé mais pour empêcher le père d'avoir à nouveau la mainmise sur l'enfant. Les enquêteurs s'en servent et insistent sur les trente ans de réclusion infligés le jour même à la compagne du pédophile Marc Dutroux. Puis elle ajoute sept assassinats. Seul élément qui pourrait contredire cette analyse, si l'on retrouvait de l'ADN de Fourniret sur le fameux pull-over rouge de cette affaire, toujours conservé au greffe du tribunal d'Aix-en-Provence. Elle procède à une perquisition dans le château de Sautou, révélant ainsi son existence à Hellegouarch, qui repart dans les Ardennes. Il a répondu aux questions sur son identité en brandissant cette feuille de papier blanche avec ces mots écrits par ordinateur. Si la taiseuse dénonce son mari pour neuf assassinats, au bout de dix-sept ans de silence, c'est parce que les policiers belges l'ont convoquée et mise sous pression. L'ex-femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, devant les juges Les familles de Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish espèrent avoir enfin la vérité sur la mort des deux jeunes filles. Fourniret n'était pas au procès Ranucci. Elle part à Nîmes, garde une handicapée, contracte un mariage blanc avec un Américain, divorce six mois plus tard. Plus loin, elle s'arrêtait à hauteur de Michel Fourniret.» (page 21) Il se fait passer pour un automobiliste en panne d'essence. Sur le quai d'une gare, il rencontre N., qui devient rapidement sa deuxième «Le 22 juin 2004, Monique Olivier consentait à reconnaître que Michel Fourniret avait déjà tué deux jeunes filles. la plupart des affaires criminelles qui lui sont aujourd'hui imputées n'avaient pas été reliées entre elles ; les crimes ont été commis des deux côtés de la frontière franco-belge ; les crimes ont été commis à des endroits parfois très éloignés les uns des autres : il tue de différentes façons, donc n'est pas « classé » comme tueur en série ; certains de ses crimes sont attribués à d'autres tueurs en série connus : il arrive à donner une bonne image de lui auprès de son entourage. Elle épouse Michel Fourniret le 28 juillet 1989 et ils ont un fils, Sélim Fourniret[16], qui naît le 9 septembre 1988. Deux mois d'audience ont été nécessaires afin de juger le couple. Leur religion est faite, les études et l’éducation de ce prodige seront payées par les chapelains. 4 ans ago. Il commet son premier enlèvement suivi de viol et meurtre avec la complicité active de celle-ci en décembre 1987, moins de trois mois après son installation dans le village icaunais. Mais ce dernier, par peur des représailles, s'est installé dans un taudis près de Sedan et joue la comédie. Il a fini par l'étrangler et la jeter dans un puits. Fourniret et Farida Hamiche procèdent au transfert. on. La fillette lui montre la direction mais refuse de monter dans le véhicule. Elle ajoute que Michel Fourniret aurait fait des repérages dans les jours précédant l'enlèvement, et qu'il serait rentré un soir en déclarant avoir repéré « un beau petit sujet »[42][source insuffisante]. Mais l'avocat de la famille Laville déplore que l'on n'ait pas enquêté auprès des délinquants sexuels de la région, ce qui aurait permis d'interroger Michel Fourniret. Que dire de ce que tu évoques, bestialité, barbarie, ce n'est pas humain.» Il réglera donc son compte à ce Michaud, si elle l'aide à lui fournir une «MSP», une «membrane sur patte». Dans un document qu’il a transmis à la cour d’assises, Michel Fourniret se décrit comme « un être mauvais et dénué de tout sentiment humain »[50]. Elle accepte dans cet écrit du 17 septembre : «C'est avec plaisir que j'exécuterai tes ordres. Les experts formels. Ces éléments portent essentiellement sur la personnalité de Fourniret, « compatible » avec l'enlèvement d'Estelle Mouzin. Published. Un grand nombre de leurs relations ont décrit Monique Olivier comme timide, froide, nonchalante, effacée et soumise à son époux.» (page 72) Fille d'un milieu modeste, née à Tours le 31 octobre 1948, Monique Olivier a déménagé à Nantes avec sa famille à 5 ans pour soigner une grand-mère malade. Le 21 mai 2010, l'avocat des parents d'Estelle Mouzin annonce qu'il a demandé à la justice d'expertiser trois scellés provenant du dossier Fourniret[36]. Mais ce crime ne sera sans doute pas jugé, les faits risquant d'être considérés comme prescrits. Selon les dépositions de deux de ses codétenues, elle affirme avoir donné un faux alibi à Michel Fourniret le soir de la disparition d'Estelle Mouzin. Pour ces faits, Fourniret est mis en examen dans le cadre d'une instruction diligentée par un juge d'instruction de Versailles. Il se marie en 1964 avec Annette et a son premier enfant[14]. Fourniret prend alors une moue indignée et avec un air de professeur, lui dit : « Ce n'est pas bien de ne pas faire confiance aux gens ! La plupart sont des retraités qui se sont pris de passion pour la rénovation de ces murs de pierre vieux de quatre siècles : ceux d'un ancien couvent en partie détruit après la Révolution. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir, pour brouiller les pistes, enlevé des jeunes filles dans des régions où sévissaient déjà des tueurs en série ou d'avoir imité leurs manières de faire[51]. Monique Olivier ayant indiqué que le corps avait été enterré à Sart-Custinne, plusieurs fouilles ont été entreprises en 2004 au domicile des Fourniret et dans les environs mais sans résultats. Dans l'interaction entre les deux partenaires, l'un et l'autre étaient tour à tour instrument et instrumentiste». Ils projettent alors vaguement de monter un gîte rural[16]. Elle est, à ce jour, en France, la seule femme condamnée à une peine de perpétuité assortie d'une période incompressible de plus de vingt-deux ans. Dahina Le Guennan, Jean-François Abgrall, Michel Fourniret : un monstre sur la route, Farida Hamiche: Fourniret implique sa femme, Reconstitution de l'enlèvement d'Elisabeth Brichet, Reconstitution de l'enlèvement de Natacha Danais, RTBF Liens entre Fourniret et le pull-over rouge, Justice. Ainsi justifie-t-il son éternelle recherche d'enfants et de jeunes filles, qu'il nomme MSP (« Membranes Sur Pattes »)[52], partant régulièrement « à la chasse », selon ses propres termes. Il divorce de sa femme à la santé mentale défaillante et obtient la garde de ses trois enfants. «D'une grande immaturité sexuelle», pour le psychanalyste Herbelot, les «motivations sexuelles de Fourniret sont quasi nulles». Il est capable aussi d'actes extrêmement violents sans aucune connotation sexuelle juste pour accaparer un bien : tentative de meurtre sur un représentant de commerce pour lui voler son portefeuille, meurtre de Farida Hamiche pour les lingots d'or ou vol d'armes avec violence à la police des frontières à Givet[51]. Monique Olivier a appellé sous le faux nom de «Madame Jadot» au couvent de bonnes soeurs qui hébergeaient Jeanne-Marie pour l'inviter à passer un week-end chez eux, à Floing (Ardennes). Elle déclare que c’est elle-même qui a passé l’appel au fils de Fourniret à la demande de son mari[41]. Des policiers français travaillant sur la disparition en janvier 2003 à Guermantes, en Seine-et-Marne, d'Estelle Mouzin, une fillette de 9 ans, ils étaient alors venus interroger Fourniret en Belgique mais sans éléments concluants. Cette décision fait suite à la libération de Jacqueline … Il tire jouissance, non du plaisir de tuer en prolongeant l'agonie de ses victimes mais de leur terreur et de leur humiliation.» (page 70) Les psychiatres Boquel, Dubec et Zagury estiment que l'origine de sa carrière de tueur en série peut être «un traumatisme incestueux de la part de sa mère». N’hésitez pas à participer, en veillant à, Les biographies étant habituellement écrites au. C'est dégradant, ce n'est pas à la hauteur de l'image de la sainte Vierge »[5]. Il a alors 61 ans[16]. Mais celui-ci a été conservé non protégé et a souvent été manipulé par les policiers, les gendarmes et sans doute plusieurs fois par le personnel du greffe[49], rendant difficile le prélèvement d'un ADN exploitable plus de 30 ans après. Sous prétexte d'aller chercher des armes, il l'attire dans une carrière de Clairefontaine dans les Yvelines et la tue. Le 21 novembre 2019, 16 ans après la disparition d’Estelle Mouzin, Monique Olivier, l’ex-femme de Fourniret, avoue que celui-ci n’était pas à leur domicile le soir où l’enlèvement a été commis, ce qui contredit alors son alibi. La petite Estelle Mouzin possédait des bottes blanches à lacets. Cette information du quotidien belge a été démentie le jour même par le procureur de Charleville-Mézières, Francis Nachbar : « En l'état actuel des investigations multiples menées en France sur les faits criminels commis par Michel Fourniret et de notre connaissance des enquêtes effectuées par les autorités judiciaires belges, aucun élément sérieux, le plus ténu soit-il, ne permet d'accréditer de telles informations ou rumeurs ». Par ailleurs, son fils ne se souvient plus de cet appel. A contrario, l'enlèvement s'est fait sans violence et la scène a pu apparaître d'une telle banalité que l'identification de tel ou tel véhicule ne peut être tenue pour certaine. Une cassette vidéo avec un enregistrement d'un reportage télévisé sur sa disparition avait été trouvée au domicile de Fourniret ainsi que des photos de la fillette sur son ordinateur. Partage Monique Olivier a également aidé son mari à piéger, le 18 mars 1989, l'étudiante Jeanne-Marie Desramault, 22 ans, qu'il avait repérée dans un train allant à Charleville-Mézières (Ardennes). Le 20 mai 2015, Monique Olivier, l'ex-femme de Michel Fourniret, est entendue par les enquêteurs à Rennes. Mais il a redistribué les rôles, désignant le premier comme le « pitoyable petit Fourniret » et la seconde comme l'« égérie criminelle », la « muse sanglante »[54]. Il travaillait beaucoup et avait « peu de vacances », a-t-il assuré. Aux psychiatres qui l'interrogent sur sa mère, fille de paysan[3] décrite par lui comme caractérielle[4], Michel Fourniret recommande les lectures de Jules Renard et Hervé Bazin : dans Poil de Carotte, le petit François, victime de la haine et des humiliations maternelles, prend plaisir à massacrer de petits animaux ; dans Vipère au poing, Jean, maltraité par sa mère tyrannique, trouve les femmes dégoûtantes. «Ses employeurs ou collègues de travail l'ont présenté comme un salarié consciencieux, intelligent et habile [...]. La cour a délivré son arrêt le 28 mai 2008 : Michel Fourniret a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité réelle, Monique Olivier à la perpétuité accompagnée d'une peine de sûreté de 28 ans[55]. On sait très peu de choses à ce sujet, car il n'a pas voulu détailler cette période de sa vie auprès des enquêteurs[2]. Les aveux froids et les récits des interrogatoires font apparaître une personnalité égocentrique, imperméable aux remords et indifférente à la douleur des familles des victimes[26]. Prétentieux et imbu de lui-même, au point de refuser certains travaux qu'il considérait ne pas être de son niveau, il a très souvent été considéré comme emphatique et dominateur.» (page 65) Fils d'un ouvrier métallurgiste «intempérant» et d'une fille de la terre, Michel Fourniret, né à Sedan (Ardennes) le 4 avril 1942, benjamin de trois enfants, n'a pas supporté la séparation de ses parents le jour de ses 12 ans. Son avocat, Me Grégory Vavasseur, soulève la prescription des faits qui ont été commis plus de dix ans avant qu'un acte de poursuite ait été entrepris. Il aurait alors 91 ans ! Les scellés concernent des morceaux de lacets blancs et de gants noirs, fournis par les autorités belges après l'arrestation de Michel Fourniret. Prise en charge par une automobiliste, ils croisent alors la fourgonnette de Fourniret qui avait fait demi-tour, probablement pour retrouver la fille[23]. En revanche, une heure après la disparition, à 20 h 08, un appel téléphonique a été passé du domicile de Fourniret dans les Ardennes au fils de ce dernier ainsi que d'autres appels de son téléphone portable, appels « bornés » en Belgique[34], ce qui tendrait à l'innocenter de cette disparition même si l'on n'a pas la certitude que c'est bien lui-même qui a téléphoné. L'information du quotidien, relayée ensuite par plusieurs médias belges et français, a été démentie le 27 janvier 2006 par le procureur de Charleville-Mézières, qui ne voit sur la photo qu'une « vague ressemblance ». De plus les enquêteurs restent perplexes sur la période « blanche », sans crimes connus, de près de 10 ans entre 1990 et 2000 dans la série meurtrière de Fourniret alors que celui-ci avait commis 8 meurtres entre 1987 et 1990 puis 3 meurtres et une tentative d'enlèvement entre 2000 et 2003. En échange du meurtre de ses deux premiers maris, Monique Olivier devait aider Fourniret à trouver une jeune fille vierge pour assouvir son fantasme.» (page 18) Dans une lettre du 20 août 1987, l'agresseur sexuel d'adolescentes promet à sa dulcinée de «descendre Michaud», son premier mari qui la maltraitait : «Ta rancune est justifiée. Sa fidèle épouse pénètre le sexe de l'adolescente pour s'assurer de sa virginité. La femme de Fourniret, également incarcérée pour complicité de crimes, indiqua que son mari avait également tué une fille de 16 ans qui travaillait au pair à leur domicile.
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